Intervention Voyage vers les mondes végétaux

INTERVENTION AUTOUR DU SPECTACLE : VOYAGE VERS LES MONDES  VÉGÉTAUX

Chantier de mise en lecture de textes consacrés aux végétaux

Cette intervention pédagogique à pour point de départ la même question qui a motivé la création du spectacle Voyage vers les Mondes végétaux : accordons-nous une attention suffisante aux règnes végétal et aux entités dont il est peuplé. Nous touchons là à ce que le Botaniste Francis Hallé nomme « le maléfice de l’omniprésence : de la minuscule touffe de graminée profitant d’une anfractuosité du béton pour s’épanouir, aux monstrueux platanes, les végétaux sont partout, mais dans leurs extrêmes banalités, ils se dérobent à notre regard.

Le cœur de notre proposition pédagogique vise à conjuguer ce maléfice en empruntant le chemin de la littérature et de la poésie.

Par un travail de lecture à haute voix de certains auteurs, dans une approche sensible et ludique, nous proposons aux élèves de porter une attention accrue au règne végétal. Loin de s’opposer à la botanique ou à la biologie, la poésie et la littérature sont des médiations qui augmentent le regard porté sur les végétaux et permettent d’en dévoiler toutes les complexités.

L’objectif de cette intervention pédagogique et donc double :

Augmenter la sensibilité et la compréhension de l’élève vis-à-vis du règne végétale par le biais de la littérature.

Travailler l’expression orale par la lecture à voix haute. Permettre aux élèves d’être en capacité de restituer les enjeux dramaturgiques des textes lus.

Les auteurs :

Il s’agit de Francis Ponge, de Rainer Maria Rilke, de Colette, de Pierre Jourde, de Virgile, de Maeterlink, de Flaubert, de UmbertoPasti., soit autant de points de vue pour éclairer le même objet et dévoiler toute la complexité de sa réalité.

Autant de points de vus donc, permettant de faire saillir la diversité des relations possibles que l’homme peut entretenir avec le règne végétal. Les textes se répondent, des échos se créent, ou au contraire, les points de vue se télescopent. Une vision se dégage, elle peut être sublime, inquiétante, drôle ou ridicule.

A la pluralité des regards se superposent, la diversité des registres de jeu possible avec ces textes. Du burlesque avec Bouvard et Pécuchet de Flaubert qui en parfaits néoruraux, s’échineà devenir des parfaits jardiniers. Du tragique avec Maeterlink, pour qui la reproduction des plantes est digne des grands drames shakespeariens. Du quotidien avec Umberto Pasti.